Partie d’un ancien chemin de terre allant vers Villejuif, cette rue tient son nom, qu’elle portait déjà en 1675, soit du banquier Patouillet, propriétaire à cet endroit, au XVIe siècle, de terrains s’étendant jusqu’à Bièvre, soit de l’artiste des Gobelins, Branquier, maître en ouvrages de mosaïque, qui dut y avoir sa maison de campagne.
Cette rue reliait, en 1844, la rue du Marché-aux-Chevaux (supprimée par le bd Saint-Marcel) à la rue Mouffetard (av. des Gobelins).
On trouvait dans cette rue, vers 1867, une petite salle particulière où des jeunes gens s’exerçaient à la déclamation et abordaient l’étude de la tragédie, du drame et du vaudeville.